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afrique - Page 6

  • INTERVIEW D'ALAIN DUCQ PAR NADIA AGSOUS - LEMAG.NET

    POUR UNE NATION

    HUMAINE UNIVERSELLE !

    http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article5999

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    Qu’est ce qu’un monde de Paix? Une société sans violences est-elle possible ? Des rapports humains dénués d’ambition dominatrice sont-ils envisageables ? Quel type de société les initiateurs et les initiatrices de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-Violence qui partira de Wellington en Nouvelle Zélande, le 2 octobre 2009 et se terminera à Punta de Vacas en Argentine, dans la Cordillère des Andes, le 2 janvier 2010, visent-ils /elles à édifier ? Telles sont quelques unes des questions auxquelles a bien voulu répondre Alain Ducq, porte-parole du «Nouvel Humanisme» ou «Humanisme universaliste», un courant de pensée qui vise à «l’émergence d’une Nation Humaine Universelle ». Une ambition qui se donne tous les moyens pour voir le jour…

    Le MAGue : Comment est née l’idée de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non-violence ?

    Alain Ducq : Du constat fait par les membres de Monde sans Guerres et plus largement du Mouvement Humaniste que le risque de guerre nucléaire n’avait jamais été aussi grand qu’aujourd’hui. Du fait de la prolifération de la technologie nucléaire, dans ce contexte de crise civilisationnelle généralisée ; où les inégalités socio-économiques entre les nations et au sein de chacune d’entre elles, atteint des proportions abyssales ; où les institutions démocratiques semblent de plus en plus vidées de leur sens par la pression des pouvoirs financiers ; où les nationalismes et les extrémismes religieux semblent se multiplier. , nous sommes à la merci de la folie d’un dirigeant quelconque, d’un groupe terroriste ou même d’un accident. Malheureusement l’actualité nous donne raison. Il y a quelques jours la Corée du Nord a menacé le Japon d’un orage de feu s’il mettait en échec le lancement de son satellite. En février, le sous-marin nucléaire français, le Triomphant, a percuté le sous-marin britannique Vanguard. En mars, le sous-marin nucléaire d’attaque américain Hartford est entré en collision avec un navire. Le projet de bouclier spatial américain en République Tchèque et en Pologne fait monter la surenchère et incite de nouveaux pays à vouloir se procurer l’arme nucléaire. Il nous est apparu urgent d’agir pour favoriser une prise de conscience planétaire de ce danger. L’idée de cette Marche Mondiale ouverte à toutes les personnes, les organisations et les initiatives se reconnaissant dans ses valeurs est alors apparue comme la solution la plus adéquate.

    Le MAGue : Quel modèle de société les initiateurs de la Marche Mondiale aspirent à édifier ?

    Alain Ducq : Une société où il n’y a pas 10 enfants qui meurent chaque minute de maladie curable pendant que l’on dépense 3 millions de dollars en armement. Avec 10 % du budget consacré aux armes dans le monde chaque année, on pourrait en finir avec la faim dans le monde. Imaginez ce que l’on pourrait faire avec 50 ou 100% de ce budget ?

    Le MAGue : Qu’est ce qu’un monde sans guerres et sans violences ?

    Alain Ducq : Les cinq revendications de la Marche Mondiale sont les premiers pas les plus urgents pour faire cesser les guerres : le désarmement nucléaire. Le retrait des troupes étrangères des territoires occupés. Le désarmement progressif des armes conventionnelles. La signature de traités de non agression entre les nations ainsi que le renoncement à la guerre par les Etats comme façon de résoudre les conflits. Mais il ne faut pas s’arrêter là. Nous voulons un monde sans violence que celles-ci soient économiques, raciales, religieuses, sexuelles, psychologiques ou physiques. Nous sommes conscient que la violence physique avec ou sans armes est souvent la conséquence des autres types de violence déjà cités. L’exploitation économique, les discriminations basées sur la couleur de peau, la religion, le sexe, les différentes formes de violences psychologiques doivent être combattues de façon à arriver progressivement à une société plus juste. De ce point de vue, il est urgent de remplacer l’argent qui est aujourd’hui la valeur centrale par l’Etre Humain en le mettant au premier rang de nos préoccupations. Cela devrait être le cas dans les rapports économiques, sociaux, politiques, interculturels et intergénérationnels, comme dans les rapports entre l’Homme et sa planète.

    Le MAGue : Une société sans violences est-elle possible ?

    Alain Ducq : C’est non seulement possible mais surtout nécessaire. Dans un appel à tous les humains, Albert Einstein et Bertrand Russel avaient énoncé le choix auquel l’humanité est confrontée : « Allons-nous mettre fin à la race humaine ou l’humanité renoncera t-elle à la guerre ? » La question peut être renversée : une société violente est-elle possible ? La réponse est non. La crise financière actuelle qui a fait perdre d’un coup leur emploi à 50 millions de personnes n’est qu’un des nombreux signaux qui témoigne de l’échec d’une société basée sur la méthodologie de la violence. Et ce n’est qu’un début…

    Le MAGue : Que répondre à ceux et à celles qui prétendent que la violence est un mal nécessaire ?

    Alain Ducq : Je commencerai par leur demander ce qu’elles ressentent quand elles-mêmes ou leurs proches sont victimes d’une forme de violence ou d’une autre ? Trouvent-elles que c’est un mal nécessaire ? En vérité ce type d’argument a toujours servi à justifier les pouvoirs en place dans une perspective conservatrice. C’est aussi une croyance millénaire ancrée profondément dans les mentalités de nombreux peuples. Ne prétend t’on pas que la violence fait partie de la « Nature Humaine » ? Ou ne dit-on pas : « Si tu veux la Paix, prépare la Guerre ? » Ce point de vue part d’une conception naturaliste et figée de l’Etre Humain qui n’est ni naturellement bon ni naturellement mauvais. L’Etre Humain est d’abord intentionnel. Il a la capacité de choisir entre diverses réponses possibles quand le milieu naturel ou social dans lequel il vit ne répond pas à ses aspirations. Il peut chercher à imposer la solution qui « l’arrange » quel qu’en soit le prix. Il peut aussi rechercher le dialogue avec l’autre ou d’autres façons pour satisfaire l’intérêt commun.

    Le MAGue : Un monde sans violences nécessite un bouleversement des habitus et ainsi une recomposition des savoir être et du rapport à soi et aux autres. Quels facteurs contribueraient à atteindre cet idéal de société basée sur des rapports humains égalitaires ?

    Alain Ducq : Le premier facteur serait une révolution des mentalités. Il est nécessaire de placer l’Etre Humain comme valeur centrale dans tous les champs de l’activité humaine. Dans le domaine de l’ordre mondial, il faut en finir avec cet ordre néo-libéral absurde et criminel qui sacrifie les intérêts des peuples à la satisfaction de quelques-uns. La satisfaction des besoins humains en matière d’éducation, de santé, de qualité de vie doit orienter l’activité économique. Par ailleurs, il faut en finir avec le prétendu « Choc des civilisations ». Il est en effet vital que les civilisations apprennent à se connaître et à dialoguer sur la base de leurs valeurs humanistes respectives dans ce contexte de mondialisation croissante. Enfin, au niveau de la personne, il est nécessaire d’apprendre à traiter les autres comme on aimerait être soi-même traité. S’il est facile de voir la violence chez les autres, on reconnaît moins la sienne. Cette règle d’or quasi universelle même si elle est exprimée avec des mots différents selon les cultures, devrait inspirer l’éducation, le monde du travail, la politique, les rapports intrafamiliaux, etc.

    Le MAGue : Quelle serait l’image d’un monde sans violence et sans guerres ?

    Alain Ducq : Un monde où l’extraordinaire diversité humaine au niveau des individus, des groupes et des cultures serait vue comme un facteur de richesse pour tous. Les rapports humains seraient basés non sur le profit mais sur la solidarité, la coopération, la recherche permanente de l’intérêt commun. Nous apprendrions dès notre plus jeune âge à explorer nos aspirations existentielles profondes et à aller vers l’autre avec confiance et en recherchant ses qualités, son intention positive et ses plus belles aspirations. Les nécessités de base en matière d’alimentation, de logement, de santé, d’éducation seraient bien sûr résolues pour tous sur toute la planète. Un monde où chaque Etre Humain en se levant le matin et en commençant les activités de sa journée aurait le sentiment profondément vécu de participer à la construction d’une Nation Humaine Universelle au Futur immensément ouvert.

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  • LA NON-VIOLENCE ACTIVE

    La Non-Violence Active est plus que le pacifisme. Elle demande une grandeur d'âme et un regard sur soi honnête pas toujours facile à poser allant de pair avec un changement intérieur de l'humain, mais totalement indispensables pour la vivre. La non-violence inclut le pacifisme.

    LES 6 PAS DE LA
    NON-VIOLENCE ACTIVE
    par Martin Luther King

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    * La Non-Violence Active est une attitude face à la violence. Elle intègre la désobéissance civile et la non-participation face aux lois violentes.

    * La désobéissance civile trouve la justification idéologique et philosophique suivante : si l'Etat impose des lois qui sont violentes du fait de leur injustice, de la discrimination, etc., et si l'application de telles lois affecte négativement les gens parce qu'elles les transforment en agents et récepteurs d'injustice et de discrimination, alors ces personnes ont le droit et l'obligation morale de ne pas obéir à ces lois. La désobéissance civile et la non-coopération brisent intentionnellement les lois injustes et en assument les pénalisations, par exemple l'incarcération, comme une conséquence digne de leurs actions.

    * La non-participation ou le vide face à la violence demande de ne pas intervenir dans des situations violentes, ce qui a normalement un effet économique négatif pour le fomenteur de cette violence. Il a aussi pour effet d'exposer publiquement l'attitude morale des deux parties.


    Martin Luther King a définit 6 étapes pour la mise en place de la Non-Violence Active
    Tiré de “Letter from Birmingham Jai” (lettre de la prison de Birmingham) Penguin Books 1963 de Martin Luther King. Ces 6 étapes sont basées sur ses campagnes non-violentes, ses enseignements qui mettent l'accent sur la nécessité d'agir de façon non-violente pour des changements à la fois personnels et sociaux.
    Etape 1 : Recherche de l'information
    Etape 2 : Education
    Etape 3 : Engagement personnel
    Etape 4 : Négiciations
    Etape 5 : Action directe
    Etape 6 : Réconciliation


    Etape 1 : Recherche de l'information
    * Pour comprendre et décortiquer un problème, une injustice faite à une personne, une communauté, une institution, il faut se documenter. Vous devez enquêter et rassembler toutes les informations vitales en provenance de tous les partis impliqués afin de pouvoir accroître votre compréhension du problème. Vous devez devenir expert sur la position tenue par votre (vos) occupant(s).

    Exemple :
    * Collecter les informations passées et présentes dans les articles de journaux, magasines, la radio, la TV.
    - Apporter une expertise sur le problème
    - Faire des recherches documentaires en bibliothèque
    - Discuter avec d'autres personnes et faire des interviews
    - Rechercher sur internet



    Etape 2 : Education
    * Il est important d'informer les autres, inclus vos opposants sur le problème. Cela pour minimiser les incompréhensions et vous attirer le soutien et la sympathie de certains.


    Etape 3 : Engagement personnel
    * Contrôlez quotidiennement votre foi dans la philosophie et les méthodes d'action Non-Violentes. Supprimez les motivations cachées et préparez-vous à accepter de souffrir, si besoin est, dans votre travail pour la justice.


    Etape 4 : Négociations
    * Utilisez la dignité, l'humour, l'intelligence pour vous confronter à votre adversaire en présentant une liste d'injustices, et un plan pour y remédier. Regardez ce qui est positif dans chaque action et déclaration que celui-ci fait. Ne cherchez pas à l'humilier mais suscitez le positif chez lui. Cherchez des solutions qui lui permettront aussi d'être gagnant.


    Etape 5 : Action directe
    * Des actions sont menées pour forcer moralement l'adversaire à travailler avec vous à la résolution des injustices. L'action directe impose une “tension créative” dans le conflit. L'action directe est la plus efficace quand elle illustre l'injustice qu'elle vise à corriger.
    Il y des centaines de tactiques d'action directe, notamment :
    - Les boycotts et le refus d'acheter des produits
    - Les marches et ralllies
    - Les grèves et les débrayages
    - Les campagnes d'envois de lettres et de pétitions
    - Occupations de locaux, désinvestissements ou investissements selon
    - Refus politique par le vote.


    Etape 6 : Réconciliation
    * Par la Non-Violence on cherche l'amitié et la compréhension de l'adversaire. La Non-Violence ne vise pas à la défaite de l'adversaire. La Non-Violence est dirigée contre les actes injustes commis par les institutions, les forces, les politiques oppressives, et non contre les personnes.

    “Une loi ne pourra jamais obliger un homme à m'aimer mais il est important qu'elle lui interdise de me lyncher” Martin Luther King - Extrait du Wall Street Journal - 13 novembre 1962.

    Les 6 arguments en faveur
    du recours méthodique à la Non-Violence :

    Martin Luther King - Extraits de "Combats pour la liberté" (1958)


    * “Premièrement - La résistance Non-Violente n'est pas destinée aux peureux ; c'est une véritable résistance ! Quiconque y aurait recours par lâcheté ou par manque d'armes véritables, ne serait pas un vrai non-violent. C'est pourquoi Gandhi a si souvent répété que, si l'on n'avait le choix qu'entre la lâcheté et la violence, mieux valait choisir la violence. Mais il savait bien qu'il existe toujours une troisième voie : personne - qu'il s'agisse d'individus ou de groupes - n'est jamais acculé à cette seule alternative : se résigner à subir le mal ou rétablir la justice par la violence ; il reste la voie de la résistance Non-Violente. En fin de compte, c'est d'ailleurs le choix des forts, car elle ne consiste pas à rester dans un immobilisme passif. L'expression “résistance passive” peut faire croire - à tort - à une attitude de “laisser faire” qui revient à subir le mal en silence. Rien n'est plus contraire à la réalité. En effet, si le non-violent est passif, en ce sens qu'il n'agresse pas physiquement l'adversaire, il reste sans cesse actif de coeur et d'esprit et cherche à le convaincre de son erreur. C'est effectivement une tactique où l'on demeure passif sur le plan physique, mais vigoureusement actif sur le plan spirituel. Ce n'est pas une non-résistance passive au mal, mais bien une résistance active et non-violente.

    * Deuxièmement - La résistance Non-Violente ne vise pas à vaincre son ou humilier son adversaire mais à gagner son amitié et sa compréhension. La Non-Violence veut engendrer une communauté de frères, alors que la violence n'engendre que haine et amertume.

    * Troisièmement - C'est une méthode qui s'attaque aux forces du mal, et non aux personnes qui se trouvent être les instruments du mal. Car c'est le mal lui-même que le non-violent cherche à vaincre, et non les hommes qui en sont atteints.

    * Quatrièmement - La résistance Non-Violente implique la volonté de savoir accepter la souffrance sans esprit de représailles, de savoir recevoir les coups sans les rendre. Le non-violent doit être prêt à subir la violence, si nécessaire, mais ne doit jamais la faire subir aux autres. Il ne cherchera pas à éviter la prison et, s'il le faut, il y entrera “comme un fiancé dans la chambre nuptiale”.

    * Cinquièmement - Cette résistance Non-Violente ne se contente pas d'écarter toute violence extérieure et physique mais également toute violence intérieure de l'esprit. Le résistant non-violent est un être qui s'interdit non seulement de frapper son adversaire, mais même de le haïr. Le non-violent affirme que, dans la lutte pour la dignité humaine, l'opprimé n'est pas obligatoirement amené à succomber à la tentation de la colère ou de la haine.

    * Sixièmement - Enfin, la résistance Non-Violente se fonde sur la conviction que la loi qui régit l'univers est une loi de justice. En conséquence, celui qui croit en la non-violence a une foi profonde en l'avenir, qui lui donne une raison supplémentaire d'accepter de souffrir sans esprit de représailles. Il sait en effet que, dans sa lutte pour la justice, il est en accord avec le cosmos universel. Il est vrai que certains partisans sincères de la non-violence ont de la peine à croire en un Dieu personnel. Mais ils croient à l'existence de quelque force créatrice agissant dans le sens d'un Tout universel. Que nous croyions à un processus inconscient, à un Brahmane impersonnel ou à un Dieu vivant, à la puissance absolue et à l'amour infini, peu importe : il existe dans notre univers une force créatrice qui oeuvre en vue de rétablir en un tout harmonieux les multiples contradictions de la réalité.”

  • NOAM CHOMSKY : I'M AFRAID

    753bad319d2326d4059ee35cb1e9d165.gifApologies for the delay. I'm utterly overwhelmed. A statement follows. All I can manage, I'm afraid.

    Noam Chomsky

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    The installation of a missile defense system in Eastern Europe is, virtually, a declaration of war. Simply imagine how the US would react if Russia or China or Iran or in fact any foreign power dared even to think about placing a missile defense system at or near the borders of the US, let alone carrying out such plans. In these unimaginable circumstancse, a violent US reaction would be not only almost certain but also understandable. for reasons that are simple and clear.

    It is well known on all sides that missile defense is a first strike weapon. Respected US military analysts describe missile defense as "not simply a shield but an enabler of U.S. action." It "will facilitate the more effective application of U.S. military power abroad." "By insulating the homeland from reprisal, [missile defense] will underwrite the capacity and willingness of the United States to `shape' the environment elsewhere." "Missile defense isn't really meant to protect America. It's a tool for global dominance." "Missile defense is about preserving America's ability to wield power abroad. It's not about defense. It's about offense. And that's exactly why we need it." All quotes, from respected liberal and mainstream sources -- who favor developing the system and placing it at the remote limits of US global dominance.

    The logic is simple, and well understood. A functioning missile defense system informs potential targets that "we will attack you as we please, and you will not be able to retaliate, so you cannot deter us." The system is being marketed to Europeans as a defense against Iranian missiles. Even if Iran had nuclear weapons and long-range missiles, the chances of its using them to attack Europe are lower than the chances of Europe being hit by an asteroid, so if defense is the reason, Czechoslovakia should be installing a system to defend the country from asteroids. If Iran were to indicate even the slightest attention of such a move, the country would be vaporized. The system is indeed aimed at Iran, but as a first strike weapon. It is a component of the escalating US threats to attack Iran, threats that are in themselves a serious violation of the UN Charter, though admittedly this issue does not arise in outlaw states.

    When Gorbachev agreed to allow a unified Germany to join a hostile military alliance, he was accepting a very severe threat to Russian security, for reasons too familiar to review. In return, the US government made a firm pledge not to expand NATO to the East. The pledge was violated a few years later, arousing little comment in the West, but raising the threat of military confrontation. So-called "missile defense" ratchets the threat of war a few notches higher. The "defense" it provides is to increase the threat of aggression in the Middle East, with incalculable consequences, and the threat of terminal nuclear war.

    Over half a century ago, Bertrand Russell and Alfred Einstein issued an extraordinary appeal to the people of the world, warning them that they face a choice that is "stark and dreadful and inescapable: Shall we put an end to the human race; or shall mankind renounce war?" Accepting a so-called "missile defense system" makes that choice, in favor of an end to the human race, perhaps in the not-too-distant future.